Shihan

« Dans toutes les sortes d’entraînements, le point le plus important est de se libérer de ses mauvaises habitudes. »


« Le sens du sport n’est pas dans le score ou le record mais dans l’habileté et les moyens déployés pour y parvenir. »


« Surmonter l’habitude d’employer la force contre la force est une des choses les plus difficiles de l’entraînement du judo. On ne peut espérer progresser sans y parvenir. »


« Nous nous entraînons pendant des milliers d’années, mais la victoire ou la défaite survient en un instant. »


« On ne juge pas un homme sur le nombre de fois qu’il tombe mais sur le nombre de fois qu’il se relève. »


« Plus l’ascension est longue, plus la montée est difficile plus grande sera la satisfaction … et plus magnifique sera la vue une fois au sommet. »

Jigoro KANO | Shihan

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FUKKO

Fukko Judo, le judo renaissance Un retour à la philosophie et la vision de Kano Jigoro Shihan, Fondateur du Judo Kodokan

Kano Jigoro Shihan (嘉纳 治 五郎, de 1860 à 1938), établie Kodokan Judo en 1882 à l’âge de 23 ans. Comme un savant qui longuement étudié l’éducation, classique et moderne de la culture occidentale, ainsi que les traditions uniques au Japon, le concept de Kano Shihan de « judo » englobait un moyen de développement global pour les hommes et les femmes, selon lequel chaque individu peut bénéficier de l’éducation physique, devenir un membre précieux de la société par le développement moral grâce à une formation rigoureuse, selon un code de conduite, ainsi apprendre des méthodes efficaces d’auto-défense.

Historiquement, l’ère Meiji (1868 – 1912), a été une période de changements importants et de modernisation au Japon. Pendant ce temps, les divers aspects de la culture traditionnelle japonaise ont été mis de côté en vue d’établir une nation moderne. Jujutsu, et d’autres traditions martiales du Japon ont été considérées comme archaïques et boudé par la plupart des gens.
Malgré les tendances alors en vigueur, Kano Jigoro Shihan a commencé à étudier les moyens Jujutsu d’améliorer sa condition physique, comme il était enclin à la maladie comme un garçon.Tout au long de ses études de styles historiquement importante de Jujutsu (méthodes de combat antique), il distille les principes sous-jacents communs à Jujutsu, qui mènent à son terme, d’instaurer Kodokan Judo.
Initialement, la pratique de judo a eu lieu dans un tatami douze (3,6 x 7,3 mètres / 12 pieds x 18 pieds) d’espace dans un temple à Tokyo. À l’époque, Kano Shihan avait neuf étudiants, qui ont tous contribué à l’élaboration de ce qui allait un jour être reconnue dans le monde entier comme le judo.
Pendant cette première période, Kano Shihan utilisé les principes communs de Jujutsu de développer des méthodes de formation qui peut être pratiqué à la fois sûre et efficace de Judo (la voie de la souplesse). Son approche était révolutionnaire à bien des égards. En particulier, le Judo Kodokan était ouvert au grand public, tandis que l’ancienne styles Jujutsu avait été gardé secret, une formation régulière comprenait un programme standard de techniques mettant en vedette des noms logiques, l’enseignement normalisé de ukemi (méthodes de chute), et la séparation des techniques dangereuses , y compris les atemi-waza (techniques de frappe) et Kansetsu-waza (techniques de contrôle en commun).
Aujourd’hui, le judo est reconnu comme un sport olympique qui se concentre sur les techniques de tournage et aux prises avec des hommes et des femmes champions de divers pays à travers le monde. Ainsi, on peut dire que l’un des aspects de la vision Kano Shihan a été réalisé ; que les hommes et les femmes partout dans le monde bénéficierait de l’exercice physique.
Toutefois, il convient de noter que les documents historiques, y compris les ouvrages publiés par Kano Jigoro Shihan, mentionnent spécifiquement que Kodokan Judo a été conçu comme un système complet d’éducation physique et morale, ainsi que des moyens efficaces d’auto-défense, et que cette objectif pourrait être réalisé que par une étude approfondie de l’essence du Budo (arts martiaux traditionnels du Japon) qui inclut des techniques dans la norme Judo programme ; de lancer et de prises de méthodes, ainsi que d’une compréhension globale de la suppression, le contrôle en commun, et d’autres méthodes applicables aux mesures d’auto-défense.

Koshiki no Kata (古式 の 方) : Kano Jigoro Shihan fait référence à cette ancienne forme, ou une méthode d’arrangements préalables de la pratique, comme « ayant une profondeur incalculable, car il comprend principes énoncés dans l’histoire du combat
Kodokan Goshin Jujutsu (讲道 馆 护身 术) : Les principes essentiels des techniques de Judo Kodokan de légitime défense, et leurs applications
Tai-sabaki (体裁き) : Les principes essentiels de l’évasion, jeu de jambes (unsoku / 运 足) et leurs applications
Go No Kata (剛 の 型) : Les principes de la revanche, la résistance, le respect, et leurs applications
Kodokan Judo et Aïkido (講道館 と 合気道) : Une étude comparative de leur commune principes essentiels
Fukko Judo (复 柔道) : Un forum ouvert pour les hommes et les femmes dans le monde entier pour étudier la théorie et les principes de la vie Budo (arts martiaux traditionnels du Japon), y compris le judo, le kendo, aïkido et, aujourd’hui telle qu’elle est pratiquée, et historiquement, ainsi que leurs origines dans les traditions anciennes

Z

Za : Position agenouillée

Zanshin : esprit alerte

Zarei : Salut au sol

Zazen : méditation en position assise

Zeme : attaque

Zen : plénitude de l’âme, bien être

Zori : pantoufles japonaises

Zuki, Tsuki : coup de poing

Y

Yame : « arrêtez ! »,
« revenez en position d’attente. »

Yakusoku geiko : entraînement libre sans résister

Yasumi : « repos ! »

Yoi : « soyez prêts ! »

Yon : quatre

Yodan : 4ème Dan (ceinture Noire)

Yoko : latéral, sur le côté

Yoshi : reprenez le combat !
(après Sonomama au sol)

Yuko : « moyen » avantage

Yubi : doigt

Yuki Chigae : clé en manivelle ou en Z

Yuri : glissé

X

Je ne sais pas !!

W

Wakare : séparation (wakareru : se séparer)

Waki : aisselle

Wakizashi : sabre court

Waza : art / technique

Waza-Ari : presque la technique,
presque Ippon

V

Je ne sais pas !!

U

Ue : en haut

Uchi : intérieur
ou frapper, coup indirect, percussion

Uchikomi : exercices d’entrée (répétition)

Ude : coude

Uke : celui qui subit (ukeru : subir)

Ukemi : chute, brise chute

Uki : flottant (uku : flotter)

Ura : (uraken) opposé
(coup de revers de poing)

Ushiro : arrière / derrière

Utagau : le doute, perturbe
la lucidité du jugement.
(Mayou, Odoroku, Osoreru, Utagau)

Utsuri : en déplaçant

T

Tachi : debout

Tai : corps, posture

Tai-Sabaki : déplacements circulaires

Tagatane : tranchant de la main

Taka : haut

Tanden : abdomen

Tani : vallée

Tanto : poignard

Taoshi / Daoshi : renversement (taosu : renverser)

Tatami : tapis de judo

Tate : verticalement, « à cheval »

Tawara : balle de riz

Te : main
Katate = un seul bras,
Ryote = deux mains,
Morote = deux mains/bras

Teisoku : plante du pied

Tekubi : poignet

Teisho : paume, talon de la main

Tobi : sauté

Tobi Geri : coup de pied sauté

Toketa : sortie d’immobilisation

Tokui-Waza : technique favorite

Tomoe : cercle, circulaire

Tooku : loin

Tori / Dori : prise (toru : prendre)
> tori est celui qui prend uke !

Tsubame : hirondelle

Tsukkake : coup de poing
(terme général)

Tsugi : l’un après l’autre

Tsukomi : pousser

Tsuki / Zuki : Coup de poing

Tsukkomi / Tsuki-komi : en appuyant
(équivalent approximatif)

Tsukuri : préparation

Tsuri : pêche (tsuru : pêcher)

Tsuri-Komi : en pêchant complètement
(tsuru : pêcher / komu : être complet)

S

Sabaki : Déplacement circulaire, esquiver, tourner

Saî : trident (arme de kobudo)

San : trois, madame, monsieur

Sandan : 3ème Dan (Ceinture Noire)

Sankaku : triangle (san : trois / kaku : trait)

Sasae : appui / soutien (sasaeru : appuyer / soutenir)

Sayounara : au revoir

Seiken : poing

Seiza : à genoux

Sei-Retsu : « Alignez-vous »

Sekitô-Ate : la plante de pied

Sempai : élève gradé (ancien)

Sen : initiative

Sensei : professeur, maître

Seoi : en portant sur le dos (seou : porter sur le dos)

Shi, Yon : quatre

Sheishin : l’esprit

Shiai : compétition

Shiai-Jo : salle de compétition

Shichi, Nana : sept

Shichidan : 7ème Dan
(ceinture blanche et rouge)

Shido : faute légère

Shihô : quatre direction (shi : 4 / hô : direction)

Shihan : maître fondateur,
professeur des professeurs

Shikko : marche à genou

Shime, Jime : étranglement (shimeru : étrangler / serrer)

Shimoza : côté du Dojo réservé aux élèves

Shimozeki : côté inférieur du Dojo

Shinai : sabre d’entraînement en bambou fendu (Kendo)

Shinkokyu : exercice de respiration

Shintai : déplacements axiaux

Shisei : posture

Shiro : blanc

Shita : en bas

Shito : pointe des doigts

Shinzo : organe du coeur

Shizen hon tai : position naturelle fondamentale

Sho : premier

Shodan : débutant, 1er Dan (ceinture noire)

Shôraï : le futur

Shugyou : étude

Shûmatsu : week-end

Shumatsu undo : exercices de retour au calme

Shuto : tranchant de main (5e doigt)
ou fourche de la main

Sode : manche

Soke : maître fondateur

Sogo-Gachi : victoire par combinaison

Sonomama : ne bougez plus !
(en Ne-Waza)

Sore-made : jusque là (sore : là / made : jusqu’à)
fin du combat ou de l’exercice

Soto : extérieur

Suï yôbi : mercredi

Sukashi : esquive

Sukui : « en cuillère »

Sumi : coin, angle

Suminasen,
Shitsurei shimasu : excusez-moi

Sutemi : technique de sacrifice

Suwari : assis au sol

R

Randori : exercice libre,
orienté vers l’attaque

Rei : Esprit, salut

Renshi : instructeur de 6e Dan

Renshu : pratique

Renzoku : enchaînement

Ritsu Rei : Salut debout

Roku : six
Rokudan : 6ème Dan
(ceinture blanche et rouge)

Ryo : double, les deux

Ryu : méthode, école

Q

Je ne sais pas !!

P

Je ne sais pas !!

O

O : grand – on peut l’écrire ô / oo / ou

Obi : ceinture

Odoroku : surprise, comportement jetant le trouble
dans l’esprit de l’adversaire
(Mayou, Odoroku, Osoreru, Utagau)

O hayou gozaimasu : bonjour

Okumi : ensemble

Okuri : en accompagnant (okuru : accompagner / emmener)

Omote : face, positif ;
technique qui domine d’emblé l’adversaire

Onegai shimasu : je vous invite à vous entraîner avec moi

Oroshi : en marteau

Osae : immobilisation (osaeru : immobiliser)

Oshi : pousser (osu : pousser)

Osoreru : crainte de l’adversaire
(Mayou, Odoroku, Osoreru, Utagau)

Otoshi : renversement (otosu : faire tomber)

Oyasuminasai : bonne nuit

N

Nagai : long

Nage : projection (nageru : lancer / projeter)

Nage-No-Kata : Exercice codifié de projections

Naginata : bâton long à lame

Nami : normal (non inversé), commun / ordinaire

Naname : circulaire, en biais, oblique

Ne : sol, couché
(le judo au sol est en quelque sorte le judo couché…)

Nekoashi : position du chat

Ni : deux
Nidan : 2ème Dan (ceinture noire)

No : « de », « du »

Nobashi : allongement / étirement (nobasu : allonger / étirer)

Nodo : gorge

Nuki : poussée

M

Ma, Mae : devant, direct, dans l’axe

Maitta : j’abandonne !

Make : défaite (makeru : perdre)

Maki : enroulé

Maki-komi : en enroulant complètement
(maku : enrouler / komu : être complet)

Makoto : sentiment d’absolue sincérité et totale franchise,
incluant un esprit pur et non-troublé

Makura : oreiller

Manabu : apprendre en imitant

Massugu : tout droit

Mata : intérieur de la cuisse

Mate : arrêtez, attendez ! (matsu : attendre)

Mayou : etat de perplexité, nuit à la juste appréciation
de la situation (Mayou, Odoroku, Osoreru, Utagau)

Mawari : en (con)tournant (mawaru : (con)tourner)

Mawari-komi : en tournant, en effectuant une rotation

Mawashi : en demi-cercle, courbe

Men : la tête, la face

Metsuke : l’endroit où se fixe le regard

Mi : corps

Mienai : « je n’ai rien vu »
(utilisé par les juges de coin)

Mijikai : court

Mine : dos de la lame

Migi : droite

Mokuso : méditation assise Zen

Mokou yôbi : jeudi

Momo : cuisse

Mondai : problème

Mondo : discussion

Moro[…] : avec deux

Morote : à deux mains

Mumobi : avertissement pour geste dangereux

Mune : poitrine, buste, revers

L

Je ne sais pas !!

K

Kachi, Gachi : Victoire

Kaï : ecole

Kaihi : esquives

Kaiten : rotation / tour (kaitensuru : pivoter / tourner)

Kaeshi, Gaeshi : contre attaque, renversement

Kagami : miroir

Kakae : étreindre

Kakato, Kagato : talon

Kake, Gake : projection, exécution

Kaku : angle

Kamae : la garde

Kami : Au-dessus, tête, supérieur

Kamiza : côté du dojo réservé aux enseignants
et invités de haut niveau

Kan : bâtiment

Kani : Langouste

Kansetsu : articulation

Kara : vide

Karami/Garami : enroulé (karamu : s’enrouler)

Karate : Main vide

Kata : épaule, forme codifiée, un (dans une paire)

Kata-ha : aile

Katana : sabre

Katame, Gatame : contrôle, maintien

Kawaii : c’est vrai, c’est exact

Keage : remontant, fouetté

Ken : nom générique d’une lame (sabre,épée)

Kensen : pointe du sabre

Kento : têtes d’articulation des phalanges,
2e et 3e métacarpiens de la main

Ken-ken : appuyer un mouvementen insistant

Keiko, Geiko : entraînement

Keikoku : faute grave

Kekomi : pénétrant

Kesa, Gesa : revers, en travers, en écharpe

Ki : énergie, force interne

Kiai : « exprimer l’énergie »
harmonie de l’énergie (ki : énergie / ai : harmonie)

Kibisu : talon

Kihon : Principes, entraînement fondamental dans le vide

Kiken : renonciation

Kiken-Gachi : victoire par abandon

Kime : décision

Kiri : couper, fendre

Kiritsu : levez-vous !

Kizami : avant

Ko : petit

Kobushile : poing

Kodachi : sabre court

Kohai : débutant

Kokoro : esprit, coeur

Korosu : tuer

Kojeki : attaque

Koka : petit avantage (qui n’éxiste plus)

Komide : dans, contre

Kon-nichiwa : salut, bon après-midi

Konbanwa : bonsoir

Koshi, Goshi : hanche

Kote : poignet

Ku : neuf

Kudan : 9e Dan (ceinture Rouge)

Kubi : cou

Kumi : saisie
Kumi-Kata : saisie du kimono

Kuruma/Guruma : roue

Kuzure : variante, effondré
les techniques kuzure sont des « effondrements »
des techniques originales.

Kuzushi : démolition, déséquilibre
(kuzusu : démolir) > tori démolit l’équilibre d’uke…

Kwantsetsu : luxation, clé

Kyo : groupe, principe

Kyu : grades (blanc à marron)
Blanc = 6e kyu ; marron = 1er kyu

J

jaamataashita : A bientôt

Jigo : défense, défensive

Jime, Shime : strangulation

Jitsu : vérité, réalité, sincérité

Jo : bâton court ou lieu, espace

Jodan : niveau haut (corps)

Jogai : sortie de l’aire de combat

Joseki : place d’honneur, du juge

Jotsu : garde
Ai Jotsu : garde symétrique
Kenka Jotsu : garde croisée

Ju : souplesse, adaptabilité, dix

Judan : 10e Dan
(ceinture blanche et large)

Judo : voie de la souplesse

Judogi : tenue de judo

Junbi undo : exercices d’assouplissement

Juji : en croix

Ju-Jutsu : art, technique de la souplesse

Jutsu : art, moyen, technique

I

Iaï : Dégainer le sabre

Iaïto : sabre de métal non coupant
utilisé pour la pratique du Iaïdo

Iaïdo : la voie du sabre, l’art du sabre

Iie : non

Ichi : un

Idori : assis

Ikomi : technique d’amenée au sol

Ineri : poignet

Ippon : un point principal, victoire

Irimi : entrer dans l’attaque

H

Hachi : huit
Hachidan : 8e Dan (ceinture rouge)

Hadaka : à mains nues

Hagaeschi : réplique

Hai : oui

Haito : tranchant de main (pouce-index)

Haishu : dos de la main

Haisoku : dessus du pied

Hajime : commencez !

Hane : bondir,sauter

Hanshi : grand maître

Hansoku-Make : disqualification

Hantei : décision, jugement

Hara : ventre

Harai, Barai : balayer, faucher (harau : balayer)

Hasami : pinces (hasamu : pincer)

Hata : drapeau

Heian : l’esprit pacifique

Heito : Coup avec la base du pouce

Hidari : gauche

Higi, Hiji, Igi, Empi : coude

Hiki : en tirant
Hiki-komi : en tirant complètement
(hiku : tirer / komu : être complet)
Hiku : entrer

Hiki-Wake : match nul !

Hikkomia : mener, traîner au sol

Hineri : en tordant

Hishigi : pression, hyper-extension

Hiza (Itsui) : genou

Hô : direction

Hon : véritable, fondamental

Hyoshi : rythme

G

Gaeshi, Kaeshi : torsion, renverser, rouler, contre attaque

Gake : Accrochage (À noter : Kake = action)

Gakkou : école

Garami : enroulé, enveloppé

Gari, Kari : fauchage

Gashira, Kashira : haut, tête

Gatame, Katame : contrôle, maintien

Gedan : Niveau bas (jambes)

Geiko : Exercice d’entraînement

Geri, Keri : attaque de jambe

Gesa, Kesa : étole portée par les moines Hindous,
et par extension : « travers du corps »

Getsou yôbi : lundi

Gi : vêtement (ex : Judogi)

Go : cinq, force

Godan : ceinture Noire 5e dan

Gokyo : cinq groupe,
progression d’enseignement

Go-no-sen : contre-attaque

Goshi, Koshi : hanche

Goshin : défense
Goshin-jutsu : self-défense

Guruma : roue, enroulement

Gûzen : hazard

Gyaku : inversé, contraire

F

Fusen-Gachi : victoire par forfait

E

Ebi : langouste, crevette

Empi : coude

Eri : col, revers

D

Dachi : position, posture

Daki : bloc, étreinte (daku : étreindre)

Damashi : confusion, feinte

Dan : degré, grade

Daoshi : abattre

De : avancé

Do : voie

Do itashimashité : je vous en prie

Do yôbi : samedi

Dojime : ciseaux de jambes

Dojo : salle d’étude de la « voie »

Domo : (petit) merci

Dori : Saisie

Douzo : S’il vous plaît

C

Chikaku : près

Choku : direct

Chudan : niveau moyen (abdomen)

Chui : faute sérieuse

Chushin : centre, milieu

B

Barai, Harai : balayage

Basami : ciseau

Bo : bâton long

Boken : sabre de bois

Bu : guerrier

Bunkaï : Etude des techniques
et applications d’un Kata

Bushi : Personne de la classe des guerriers

Bushido : Code d’honneur des Samuraïs

Butsukari : Exercices d’entrée ou répétitions

A

Age : lever, remonter

Ago : menton

Aka : rouge

Aïki : union de l’énergie

Aïkido : voie de l’union de l’énergie

Anza : position assise en tailleur

Arigato : merci
Arigato gozaimasu : Merci beaucoup
Domo arigato gozaimasu : merci (très poli)

Arashi : tempête

Ashi : pied, jambe

Atama : tête

Atemi : frappe (ateru : frapper / mi : corps)

Ate : visée (Point vitaux)

Atenai yoni : avertissement sans pénalité

Ateru : frapper

Ashita : demain

Aya : vêtement

kotowaza 諺

聞くは一時の恥聞かぬは一生の恥 Kiku ha ittoki no haji kikanu ha isshô no haji
« Demander ne coûte qu’un instant d’embarras. Ne pas demander,
c’est être embarrassé toute sa vie »

思い立ったが吉日 Omoitatta ga kichijitsu
« Le bon jour pour faire quelque chose, c’est le jour où on l’a decidé »

虻蜂取らず Abu hachi torazu
« qui court 2 lièvres à la fois n’en prend aucun »

嵐の前の静けさ Arashi no mae no shizukesa
« le calme avant la tempête « 

出る釘は打たれる Deru kugi wa utareru
« Le clou qui dépasse se fait taper dessus »

一期一会 Ichigo ichie
« Une fois, une rencontre »
Toute rencontre est importante, car elle est peut-être unique

言わぬが花 Iwanu ga hana
« Les mots qu’on n’a pas prononcés sont les fleurs du silence »

果報は寝て待て Kahou ha nete mate
« Attends la bonne nouvelle en dormant »
Si tu as fait le maximum, tu n’as plus qu’à attendre tranquillement

« Dieu habite dans un coeur honnête. »

« Laissez deviner aux hommes par vos propres exploits
qui étaient vos ancêtres. »

« La vie est une lumière devant le vent. »

« Si tu crois tout ce que tu lis, tu ferais mieux de ne pas lire. »

« Le meilleur miroir ne reflète pas l’autre côté des choses. »

« Mieux vaut voyager plein d’espoir que d’arriver au but. »

« L’amour d’un père est plus haut que la montagne.
L’amour d’une mère est plus profond que l’océan. »

猿も 木から 落ちる。 Saru mo ki kara ochiru
« Même les singes tombent des arbres »
l’erreur est humaine

« On commence à vieillir quand on finit d’apprendre. »

六十の手習い rokujû no tenarai
« les exercices d’écriture d’un sexagénaire »
On apprend à tout âge

« Celui qui confesse son ignorance la montre une fois ;
celui qui essaie de la cacher la montre plusieurs fois. »

猿の尻笑い Saru no shiri warai
« la moquerie des fesses du singe »
Se moquer des points faibles des autres en ignorant ses propres points faibles
Les macaques japonais sont célèbres pour leurs fesses d’un rouge éclatant.
Ce dicton, signifie que les singes, ignorant avoir eux-mêmes les fesses rouges,
se moquent de la couleur des fesses de leurs congénères…

« Le malheur peut être un pont vers le bonheur. »

棚から牡丹餅 Tana kara botanmochi
« Les gâteaux tombent de l’étagère »
La chance sourit même à ceux qui ne l’attendent pas

« Sept fois à terre, huit fois debout. »

« On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. »

« Le miroir est l’âme de la femme comme le sabre est l’âme du guerrier. »

人の振り見てわが振り直せ Hito no furimite wagafurinaose
« Apprends la sagesse dans la sottise des autres. »

« Les généraux triomphent, les soldats tombent. »

« L’absent s’éloigne chaque jour. »

« On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs. »

一石二鳥 Isseki nichô
« Une pierre, deux oiseaux »
Faire d’une pierre deux coups

« Si tu es pressé, fais un détour. »

« L’homme est le pin, la femme est la glycine »
Note : Les glycines s’enroulent autour des pins

« Devant une fleur qui pousse, les jeunes soupirent et s’ennuient »

犬も歩けば棒に当たる Inu mo arukeba bou ni ataru
« Même les chiens, s’ils marchent, se cognent au bâton »
Le bonheur sourit à ceux qui agissent

« Ne pas perdre patience, même si cela semble impossible c’est déjà de la patience »

悪銭身につかず Akusen mi ni tsukazu
« Le mauvais argent ne reste pas longtemps chez son acquéreur »
Bien mal acquis ne profite jamais

Compter en Japonais

Rei ou zero = 0
ichi = 1
ni = 2
san = 3
yon ou shi = 4
go = 5
roku = 6
shichi ou nana = 7
hachi = 8
kyû ou ku = 9
jû = 10

Après 10 on compte en assemblant les chiffres de 1 à 9 :
jûyon pour 14, ou nijûku pour 29

hyaku = 100

sen = 1000

Code moral

Politesse
Courage
Sincérité
Honneur
Modestie
Respect
Contrôle de soi
Amitié

KODOKAN

JIGORO KANO fonda son école de JUDO, dite KODOKAN (Lieu où l’on apprend la voie) En 1882, il crée la méthode qu’il appelle Judo Kodokan, bien qu’il trouve le titre un peu long. Le mot « Kodo » veut dire apprendre, prouver et pratiquer le principe et « kan » veut dire endroit, lieu.
J. Kano tenait à ce nom « Judo Kodokan » pour faire de ce principe un objectif principal de vie pour apprendre. Cela était un peu long et J Kano l’a baptisée Judo.

Serment que Jigoro Kano établit en 1884 que tout nouveau venu doit signer de son sang sur le registre :
1_ Je franchis aujourd’hui la porte, et, priant les professeurs de m’enseigner le judo, je jure de ne pas en arrêter la pratique arbitrairement.
2_ Je jure qu’en aucune façon je ne déshonorerai le dojo.
3_ Je jure que, sans permission, je ne dévoilerai les secrets à des personnes extérieures ni par la parole ni par la démonstration.
4_ Je jure de ne pas enseigner le judo sans permission.
5_ Je jure de respecter toutes les règles scrupuleusement pendant mon apprentissage et, bien évidemment, devenu professeur après en avoir reçu la permission, de ne pas m’en détourner.

JU

Devant ses Pères, le Jeune Jigoro KANO dû démontrer qu’il était devenue aussi flexible que la jeune branche sous le poid de la neige et qu’il venait d’inventer l’art de la souplesse dit aussi : JUDO…

Jigoro KANO | SHIHAN

嘉纳 治 五郎
JIGORO KANO est né à KOBE au JAPON le 28 Octobre 1860, il est le 3e fils de Jirosaku Mareshiba KANO, un marchand
J. KANO étant un petit gabarit, il étudia les arts martiaux sous la forme du JU-JUTSU et de différents enseignements avant de créer sa propre méthode qu’il voulu être une synthèse de projections et non de coup portés.
Son premier SENSEI fût Hachi-Nosuke FUKUDA de l’école Tenji-shinto-Ryu vers 1877, KANO y appris le JU-JUTSU de l’école de Saule. En 1879, à la mort de son professeur, KANO devint l’élève de maître ISO, puis apprit auprès de maître LIKUBO l’école de KITO et le combat avec armure. En 1882 il fonda à l’age de 22 ans sa propre méthode dans un petit temple Bouddhiste d’Eishoshi. Puis s’installa à TOKYO pour y créer le KODOKAN…

DO

Lorsque la grosse branche cède sous le poids de la neige, la petite elle, fléchie avant que sa résistance ne cède…
Une Légende du VIème siècle raconte l’origine du Ju-Jutsu, ce serait un Docteur qui en observant la neige sur de fines branches de Pin compris que la force pouvait devenir un revers, puisque de simples branches se débarrassées d’un poids considérable de neige en une fraction de seconde là où de plus grosses branches luttaient jusque céder

Arbitrage & gestes

ENTREE sur la zone de COMBAT
Uniquement sur ordre gestuel de l’arbitre central. L’arbitre écarte les bras et les rapprochent pour figurer l’entrée de chaque combattant sur le tapis

SALUT
sans ordre de l’arbitre mais peut être exigé. Les combattants doivent se saluer d’eux même avant et après le combat si ce geste n’est pas effectué l’arbitre l’exigera en disant « REI » et en figurant des deux avant bras les bustes des adversaires s’inclinant.

Debout : UKE tombe de côté, presque à plat dos, mais un omoplate n’a pas touché le tapis
Au sol immobilisation : de 15 à 19 secondes : WAZA-ARI 7 points

les avantages :


Lors d’un combat de judo des points sont attribués en fonction de la qualité des projections et du temps de maintenue en immobilisation au sol.

WAZA-ARI
7 points – gros avantage. La main de l’arbitre tranche l’air de bas en haut vers l’extérieur.
2 WAZA-ARI dans un même combat équivalent à un Ippon l’arbitre annonce alors : WAZA-ARI AWAZATE IPPON
2 waza-ari ne veut pas forcément dire 2 techniques de projections, ce peut être également waza-ari sur immobilisation (voir les temps d’immobilisation)

Debout : UKE tombe de côté, presque à plat dos, mais un omoplate n’a pas touché le tapis
Au sol immobilisation : de 15 à 19 secondes : WAZA-ARI 7 points

IPPON
10 points – fin du combat. signifié par l’arbitre en ajoutant verbalement : SOREMADE (fin du temps, du combat).
La main de l’arbitre tranche l’air de bas en haut vers l’extérieur.
Debout : UKE tombe à plat dos.
Au sol immobilisation : à 20 secondes : IPPON 10 points.
Etranglement ou clef de bras : forçant l’abandon : IPPON 10 points.

Les avantages de « papy judo » ^^

KOKA
qui n’existe plus aujourd’hui – petit avantage.

La main de l’arbitre contre la poitrine paume vers l’extérieur.

YUKO
qui n’existe plus aujourd’hui – Moyen avantage.

La main de l’arbitre tranche l’air de haut en bas vers l’extérieur.

Annuler une décision
Seul l’arbitre central décide de changer son jugement. signifié par ce geste de balayage (de l’esprit) s’en suit la nouvelle décision comme exemple si dessous.
L’arbitre peut changer d’attribution de score en fonction de ses juges de chaise qui peuvent montrer leur opinion avec le geste approprié (score : YUKO – WAZA-ARI – IPPON ou geste de positionnement dans ou hors la surface de combat)
voir arbitre de siège
Ce geste de l’arbitre peut également servir à montrer aux combattants que l’action qui vient de se dérouler ne marque pas de point. Les juges de chaise peuvent faire le même geste pour montrer à l’arbitre central qu’ils considèrent que l’action ne mérite pas de valeur.

Annuler une décision
Seul l’arbitre central décide de changer son jugement. signifié par ce geste de balayage (de l’esprit) s’en suit la nouvelle décision comme exemple si dessous.
L’arbitre peut changer d’attribution de score en fonction de ses juges de chaise qui peuvent montrer leur opinion avec le geste approprié (score : YUKO – WAZA-ARI – IPPON ou geste de positionnement dans ou hors la surface de combat)
voir arbitre de siège
Ce geste de l’arbitre peut également servir à montrer aux combattants que l’action qui vient de se dérouler ne marque pas de point. Les juges de chaise peuvent faire le même geste pour montrer à l’arbitre central qu’ils considèrent que l’action ne mérite pas de valeur.

Annuler une décision et en changer
Exemple YUKO annoncé puis transformé en WAZA-ARI


Opinion des juges de chaise
Si le juge pense que l’arbitre central à fait une erreur de valeur attribuée à une projection il signale son avis par le geste du point qu’il veut attribuer et l’arbitre central décidera en fonction s’il doit changer son annonce.
par exemple : ici un arbitre de chaise annonce WAZA-ARI alors que l’arbitre central avait annoncé YUKO mais le 2ème arbitre de chaise ne se prononce pas, l’arbitre central choisira ou non de transformer sa notation.

Si pour le même cas les 2 arbitres de chaise annoncent le même score, l’arbitre central suivra automatiquement l’unanimité des jugements.
Si chaque arbitre annonce un score différent l’arbitre central peut les appeler pour échanger une discussion entre eux au centre du tapis afin de clarifier la décision à prendre.

Si le juge de chaise pense que les combattants ne progresse plus dans l’action au sol il fait le signe à l’arbitre central de les relever en annonçant MATTE

Appel des arbitres de chaise

l’arbitre central fait le geste simultané des 2 mains de venir vers lui. Il appelle par ce geste les juges de chaise à venir discuter avec lui afin de prendre une décision réfléchie.
Pour un point litigieux, un changement de valeur ou encore une pénalité.

MATTE
Arrêt momentané du combat et du chronomètre.
Très fréquemment dans un shiai l’arbitre intervient et arrête le combat. Lorsque les combattants sont au sol ou debout en fonction de divers événements. L’arbitre fait le geste STOP en direction des commissaires sportifs qui arrête de suite le chronomètre et qui le relance à l’ordre de l’arbitre central « HAJIME ».

L’arbitre peut annoncer MATTE pour :

  • donner une pénalité
  • lors de la sortie de la zone de combat
  • au sol si le combat n’évolue plus
  • sur blessure ou saignement
  • sur problème technique (chronomètre par exemple)
  • si des combattants d’un autre tapis arrivent jusque
    la surface de combat (ce qui peut arriver oui, oui 😉
    etc.

SONOMAMA
Dans le cas par exemple où le kimono d’un des combattants gène la suite du travail au sol, l’arbitre interrompt momentanément le combat en le signifiant en tapant simultanément sur les épaules des combattants et en disant SONO-MAMA « ne bougez plus »


REPRISE au sol après le SONOMAMA :

YOSHI
pour que le combat reprenne l’arbitre annonce YOSHI et le chronomètre repart.

Immobilisation

Dans un combat de judo le fait de maintenir son adversaire au sol peut permettre d’arrêter le combat si la durée est conséquente.

Immobilisation

OSAE-KOMI
L’arbitre tend le bras vers les combattant au sol pour signifier la prise et annonce « OSAE-KOMI » pour que les commissaires sportifs déclenchent le second chronomètre dédié aux immobilisations.

Temps et points :
Avant 15 secondes aucun point de comptabilisé.
De 15 à 19 secondes de maintient de l’adversaire sans interruption : WAZA-ARI 7 points.
A 20 secondes sans interruption : IPPON 10 points.

Sortie d’immobilisation

TOKETA
L’arbitre fait un geste de balayage latéral avec la main qu’il tenait tendu pour annoncer l’immobilisation et dit « TOKETA »

Fin du combat

SOREMADE
La fin du combat est annoncé par l’arbitre soit à la fin du temps réglementaire soit lors du ippon par nage-waza, osaekomi-waza, kansetsu-waza ou shime-waza

Fin du combat

Ajuster le judogi

Après le MATTE qui arrête le combat et le chronomètre, l’arbitre croise les bras pour figurer la veste du kimono et ainsi passer comme consigne au combattant de se rhabiller convenablement. Parfois pendant un combat, toujours à la fin de celui-ci.
Il peut également faire le geste de serrer la ceinture pour demander à ce que ce soit fait.

Victoire

KACHI
Quelque soit le score tant que les adversaires se sont départagés par points ou décision arbitrale
signifié par l’arbitre au moment du salut des combattant par le geste en direction du vainqueur paume de la main vers l’avant.
Si aucun des combattants n’a d’avantage, il y a HANTAI, l’arbitre central va chercher 2 drapeaux pour les juges de chaise et lui (1 blanc et 1 rouge ou bleu en fonction du signe distinctif – ceinture rouge ou kimono bleu pour la TV) puis à l’annonce de HANTAI par le juge central les arbitres lève le drapeau du combattant qu’il désigne vainqueur.
Le gagnant et celui qui recueille le plus de vote

Match nul

HIKI-WAKI
Si le type de combat n’exige pas de victorieux (comme pour les passages de grades en poule ou tableau) et que les combattants n’ont su se départager par une action comptabilisée ou par pénalité, l’arbitre central annonce HIKI-WAKI en fendant l’air du bras au centre.

Décision d’un gagnant

HANTAI
Si le type de combat exige un victorieux et que les combattants n’ont su se départager par une action comptabilisée ou par pénalité, l’arbitre central va chercher à la table centrale 2 drapeaux pour chaque juges de chaise et pour lui même (un drapeau blanc et un rouge ou bleu en fonction de la distinction utilisé pour reconnaître les combattants, le bleu servant pour la retransmission télévisée).

HANTAI
Les arbitres placent alors les 2 drapeaux devant eux bras tendus et à l’annonce de l’arbitre central HANTAI, chacun donne son vainqueur en levant le drapeau le distinguant. Le vainqueur est celui qui emporte le plus de voix.

les pénalités :

Shido : Faute légère donne un koka à l’adversaire
Chui : Faute sérieuse donne un yuko à l’adversaire
Keikoku : Faute grave donne un waza-ari à l’adversaire
Hansoku Make : Disqualification donne un ippon à l’adversaire

SHIDO pour non combativité « moulinette »
l’arbitre fait un roulement de bras puis pointe le combattant désigner pour lui infliger la pénalité en annonçant « SHIDO ». La première pénalité est gratuite (puisque le KOKA n’existe plus), la seconde gratifie l’adversaire d’un YUKO, la 3ème d’un WAZA-ARI et la la 4ème d’un Ippon par disqualification.

SHIDO pour refus de combat « brancards »

l’arbitre tend les 2 bras vers le combattant en serrant les poings et fait un geste raide vers le bas puis pointe du doigt le combattant pour lui infliger la pénalité en annonçant « SHIDO ». La première pénalité est gratuite (puisque le KOKA n’existe plus), la seconde gratifie l’adversaire d’un YUKO, la 3ème d’un WAZA-ARI et la la 4ème d’un Ippon par disqualification.

SHIDO pour sortie délibérée de la zone de combat
Si un adversaire sort de la zone de combat plusieurs fois ou est poussé par son adversaire sans tenter d’éviter la sortie il reçoit une pénalité. L’arbitre fait le geste de bordure d’une main et pointe le combattant à réprimer en annonçant « SHIDO » .
Les pénalités peuvent s’additionner jusque disqualification à la 4ème d’entre elles.

HANSOKU MAKE pour saisit de judogi disqualification
l’arbitre fait le geste d’un bras de saisi du pantalon et pointe le combattant en disant « HANSOKU-MAKE »

Action dans la surface de combat

par le juge de chaise
Si l’arbitre de chaise juge qu’une action qui se termine hors de la zone combat à débuté à l’intérieur de celle-ci il le figure à l’arbitre central en tendant le bras le long de la ligne de tapis.
L’arbitre central jugera ensuite s’il accorde des points à l’action et ses juges de chaise pourront alors lui figurer leur opinion avec le geste adapté.

Zone de combat surface de tatamis de 64 m2 – 8 x 8 m
Lorsque l’un des combattants à toujours un membre dans la zone, la sortie n’est pas considérée lors d’une immobilisation, celle-ci est comptabilisée tant qu’un membre reste sur la surface également. La zone est l’équivalent des faces verticales d’un cube virtuel (ici en vert), le membre n’est pas obligé de toucher le sol pour être dans la surface.

Action en dehors de la surface de combat
par le juge de chaise

Si l’arbitre de chaise juge qu’une action qui se termine hors de la zone combat à débuté hors de la zone il le figure à l’arbitre central en agitant le bras horizontalement le long de la ligne de tapis.
L’arbitre central jugera ensuite s’il accorde des points à l’action et ses juges de chaise pourront alors lui figurer leur opinion avec le geste adapté.

Action en dehors de la surface de combat
lorsque les combattants sortent de la surface de combat il y a arrêt par arbitre central MATE, le juge de chaise du côté de l’action fait le geste dans ou en dehors de la surface si il y a eu projection d’un des combattants avant ou après la sortie. Toute action ayant commencé dans la surface et se concluant en dehors est comptabilisée (contre y compris) dès lors que l’action commence alors qu’aucun membre de l’un ou l’autre des adversaires n’est dans la surface (cubique, donc pas besoin de contact au sol) alors le résultat de cette action ne sera pas validée.

Shiai

la compétition
Les deux combattants entrent sous l’ordre de l’arbitre central chacun d’un côté du tapis en se faisant face ils saluent la surface en même temps RITSUREI (salut debout) puis y pénètre, avance jusqu’au centre se saluent sans ordre de l’arbitre qui doit toutefois l’exiger si les adversaires ne le font pas d’eux même, puis avance d’un pas MAENI – gauche droite face à face pour se présenter au combat et attende l’ordre de débuter HAJIME. A la fin du combat les adversaires font un pas de recul au moment de la décision de l’arbitre central MOTONI droite-gauche face à face en reculant et se saluent d’eux même, puis peuvent se serrer la main et ensuite retourner au bord du tapis par lequel ils sont entré, saluent la surface de combat de la même façon et sortent du tatami. (On salut aussi le tatami en sortant, et oui le judo c’est tout un esprit incliné, ce qui en fait bien plus qu’un sport, une idéologie… à ne jamais perdre !)

Pour distinguer les combattants le premier appelé porte une ceinture rouge et se place à droite de l’arbitre (entre sur la surface autour de la zone de combat à gauche de la table des commissaires sportifs). NOTE : Pour la télévision le kimono bleu à été instauré afin de distinguer plus facilement les protagonistes. à l’ordre HAJIME de l’arbitre de centre le combat commence. Le combat s’effectue sur une surface carré de 64 m2 (8 m x 8 m – 1 tapis mesurant 1m x 2 m) entre 2 adversaires à la fois sous l’oeil d’un arbitre central assisté de 2 arbitres de chaise placé au coin de la surface et de commissaires sportifs qui à la table centrale déclenche le chronomètre et organise les combats (en poules ou tableaux selon les compétitions).

Randori

Cette fois plus de contrainte, TORI et UKE disparaissent au profit de deux combattants utilisent leurs acquis pour faire chuter l’autre. Le Randori peut soit être debout, au sol ou debout et suivi au sol.

L’HISTOIRE DU RANDORI DANS LE JUDO : L’ORIGINE ET LE DÉVELOPPEMENT DU RANDORI
YOSHIAKI EVERYTHING (UNIVERSITÉ DE TSUKUBA)
D’où vient le randori (une forme de pratique du judo) ?
On pense généralement que c’est Jigoro Kano qui l’a développé, mais est-ce vrai ou faux ? L’examen de l’origine et du développement du randori a donné les résultats suivants :

  1. l’un des précurseurs du randori est le kitoryu-midare, fondé par Sensai Ibaragi, actif à l’époque d’Iemitsu, le troisième Shogunato de l’ère Tokugawa. Sensai Ibaragi appréciait beaucoup les mouvements agiles du kitoryu-midare, qu’il appelait tai,sha (techniques de projection) et uke.
  2. Le randori a évolué au fur et à mesure que les méthodes de pratique changeaient. Un exemple est nokori-ai, une méthode d’entraînement dans laquelle uke attaque tori à moins que tori ne parvienne à projeter uke en kata-geiko.
  3. Tenjin-shinyo-ryu, un style de jujutsu populaire à l’époque d’Edo qui utilisait à la fois le randori et le kitoryu. Il y avait seize techniques, dont nage waza et shime waza.
    L’uniforme utilisé pour pratiquer le jujutsu ayant des manches très courtes, des techniques telles que seoi nage et harai goshi pouvaient être pratiquées, alors que tai otoshi ne pouvait pas l’être.
  4. Jigoro Kano, le fondateur du judo, a allongé les manches courtes de l’uniforme de jujutsu dans le but d’améliorer la sécurité. Cette amélioration a permis à Jigoro Kano d’étendre et de varier le nombre de techniques offensives. Par exemple, plus de te waza et d’ashi waza pouvaient être appliqués puisqu’il y avait plus d’opportunités de déséquilibrer un adversaire avec des manches plus longues.
    Avec les techniques de préhension, Jigoro Kano inventa une nouvelle méthode d’entraînement où les élèves commençaient à se fixer l’un l’autre au sol. Jigoro Kano n’était pas satisfait du randori dans lequel les élèves faisaient preuve de plus de force que d’habileté, et il insistait pour que le randori soit axé sur la technique et l’agilité. C’est pourquoi, si l’on considère l’évolution du randori depuis l’ère Edo jusqu’à aujourd’hui, les manches bien allongées de Jigoro Kano apparaissent comme une amélioration majeure. Par la suite, le randori a exercé une influence considérable, révolutionnant le développement technique.

kakari-geiko

Le kakari-geiko permet à TORI et UKE de travailler différement, Pendant que TORI tente de projetter UKE en situation (en déplacement), UKE lui essaye, sans contrer, d’esquiver les attaques de son adversaire. Cela permet pour TORI de rechercher les KUZUSHI (déséquilibres) dans la réalité du déplacement, tenter des enchaînement lorsque son attaque première ne fonctionne pas ou feinter son adversaire en le laissant croire qu’il va éxécuter une prise précise pour mieux en lancer une autre. Pour UKE il s’agit d’avantage d’essayer de surpasser les attaques de TORi tout en utilisant que peu sa force physique, cela permet de ressentir également les moments propres aux contres…

Yaku-soku-geiko

Le Yaku-soku-geiko c’est le Nage-komi en déplacement, cette fois plus de statisme, il faut lancer les techniques en situation de combat, lors des déplacements il n’est pas toujours aisé de trouver le déséquilibre que l’on espère pour réaliser une technique. Lorsque UKE se laisse entièrement faire cela aide TORI pour placer son corps au bon moment au bon endroit…

Nage-Komi

Le Nage-Komi permet à TORI grâce à l’aide indispensable de UKE de travailler ses prises en projection sans être en situation de combat. Dans le même temps UKE lui, apprend à positionner son corps dans la chute, c’est donc un éducatif pour les deux. Pour un Nage-Komi parfait UKE doit se tenir droit jusque la chute ce qui permet à TORI de bien se positionner ; mais TORI doit également faire attention à son partenaire, en ne le projettant en fonction de ses facultés à chuter.

Uchi-Komi

L’Uchi-Komi est le fondement même du concept TORI/UKE. Celui qui éxécute les techniques se nomme TORI, celui qui les subit sans réagir, c’est UKE Le principe de l’Uchi-Komi est de travailler l’entrée des techniques afin de maîtriser au mieux la phase du Kuzushi (déséquilibre) qui précède le gake (projection). TORI peut soit travailler le même mouvement plusieurs fois, soit varier les techniques ; TORI et UKE peuvent également changer de rôle après chaque mouvement. Le travail peut s’effectuer sur des entrées directes, des enchaînements (renzoku-waza), des contres go-no-sen.)

Tandoku-renshu

Le Tandoku-renshu est un entraînement en solitaire qui permet de travailler le placement de ses techniques et de trouver ses points d’équilibres.
Il peut s’effectuer debout ou au sol, sur toutes formes de techniques et sur les Kata afin de visualiser les mouvements avant de les réaliser. C’est également un très bon échauffement.

Hô-hon

Les huit déséquilibres :
Une fois le KUMIKATA en main TORI peut diriger son adversaire dans l’espace tridimensionnel. Il peut donc faire un déséquilibre avant, MAE-KUZUSHI ; un déséquilibre arrière, USHIRO-KUZUSHI ; vers la droite, MIGI-KUZUSHI ; vers la gauche, HIDARI-KZUSHI ; ou encore combiner les angles pour faire un déséquilibre avant-droit, MIGI-MAE-SUMI- KUZUSHI ; avant-gauche HIDARI-MAE-SUMI-KUZUSHI ; arrière droit, MIGI-USHIRO-SUMI-KUZUSHI ; et arrière gauche, HIDARI-USHIRO-SUMI-KUZUSHI.

Ushiro kuzuchi – Déséquilibre arrière

Mae kuzuchi – Déséquilibre avant

Hidari kuzuchi – Déséquilibre gauche

Migi kuzuchi – Déséquilibre droite

Kumikata

Saisie de la manche et du revers les fondamentaux du judo

Garde de base
Cela permet d’engager différentes techniques avec aisance, il faut noter que la prise de KUMIKATA est une des actions les plus importante du JUDO puisque d’une bonne prise de JUDOGI s’en suivra un KUZUSHI efficace (déséquilibre). 

Saisie de revers classique

Saisie de revers inversée

Saisie d’une main des deux revers

Saisie à deux mains des deux revers

Saisie à deux mains des deux manches 

Les INTERDITS notamment en compétition

Certaines prises de kimonos sont interdites comme par exemple mettre un doigt à l’intérieur de la manche pour mieux la tenir
sous peine de SHIDO

La prise « pistolet » c’est à dire la saisie du bout de manche n’est pas autorisée sous peine de SHIDO

Il est formellement interdit de saisir ou de faire opposition avec la main sur une jambe sous peine de disqualification HANSOKUMAKE

Nombre de techniques de projection ne sont donc plus valides comme KATA-GURUMA (dans sa forme fondamentale)
TE-GURUMA, SUKUI-NAGE, KUCHIKI-DAOSHI, KIBISU-GAKE, TE-OTOSHI, MOROTE-GARI…

Lorsque l’adversaire arrive au sol et que TORI est encore debout, UKE ne peut se saisir ou faire opposition de ses mains sur le pantalon pour empêcher l’enchaînement

Dans la même position, TORI ne peut enchaîner au sol en attrapant une jambe directement sans laisser un temps de transition entre le tachi-waza et le ne-waza, sous peine de SHIDO également

Au sol la saisie de jambe est autorisée mais il est interdit de saisir le bas de pantalon de la même façon qu’il est interdit de saisir la manche (démontré ci-dessus) sous peine de SHIDO

Il est interdit de faire céder la garde de son adversaire à l’aide des deux mains sur un même bras sous peine de SHIDO

Il est interdit de faire céder la garde de son adversaire à l’aide des deux mains sur un même bras sous peine de SHIDO

Il est interdit de faire céder la garde de son adversaire à l’aide d’un genou, ou de la jambe sous peine de SHIDO

En garde croisée, TORI doit attaquer immédiatement que ce soit main au revers plus manche ou les deux mains sur le même bras ou le même revers sous peine de SHIDO

Il est interdit de repousser les attaques de son adversaire en tendant les bras pour le garder à distance, sous peine de SHIDO

Empêcher son adversaire de saisir le kimono en le maintenant d’une main au revers et en éloignant son propre bras constamment pour éviter la saise de manche n’est plus accepté en compétition depuis 2014, sous peine de SHIDO

Il n’est également pas possible de passer la tête sous le bras dont la main est au revers sous peine de SHIDO

Shisen

Ayumi-ashi – Marche classique

Déplacement une jambe après l’autre comme une marche normale, mais plus basse en appui.

Tsugi-ashi – Pas chassés de face

Déplacement une jambe en avant, l’autre la rejoint, c’est le déplacement des KATA entre autre.

Tai-sabaki – Rotation du corps

Déplacement en pivot autour de la jambe avancée ou reculée, c’est un changement de direction.

Ushiro-ukemi

La chute la plus dangereuse
Considérez que cette chute est l’une si ce n’est la plus dangereuse notamment lors d’une projection comme USHIRO-GOSHI, MOROTE-GARI ou même parfois des mouvements de jambes comme O-UCHI-GARI. Se laisser tomber en arrière est déconcertant puisque l’on ne sait pas où se trouve le sol. De plus il ne faut surtout pas retomber plein dos car le choc bloquerait la respiration, les poumons étant placés à cet endroit. Aussi il faut en quelque sorte se laisser aller sur les fessiers sans s’asseoir pour autant, et surtout chose d’une importance capitale, regarder son noeud de ceinture pour ne pas heurter le sol avec sa nuque. Ceci fait, UKE se laisse glisser sur le dos et frappe le sol avec ses deux mains à plat. Pour bien réussir une chute arrière en entraînement, sans contrainte de projection, il est préférable de faire un pas en avant pour se mettre sur les talons et se laisser tomber. En projection, la chute arrière devient vraiment compliquée, aussi il est conseillé de faire attention, notamment sur des mouvements soulevés comme USHIRO-GOSHI.

Yoko-ukemi

Se laisser glisser sur le côté
Cette chute arrive fréquemment lorsque TORI balaye un pied de UKE comme pour DE-ASHI-BARAI par exemple ou lorsqu’il crochète comme pour YOKO-GAKE. Cette chute est très simple, UKE laisse glisser sa jambe sur le côté ou devant lui et se retourne dans le sens de la chute, pour regarder où il va, UKE descend sur sa hanche et son flanc puis frappe le sol de la main correspondant à la jambe tendue.

Mae-ukemi


Mae-ukemi de base 
UKE, le rôle qui apprend à chuter.


Le JUDO à ce plus que les autres Arts martiaux n’ont pas, c’est d’apprendre à chuter sans se blesser. Comment réussir la chute avant MAE-UKEMI Avancer une jambe et poser la main correspondante paume au sol, doigts vers l’intérieur, puis la seconde main se pose à côté, paume au sol doigts vers l’extérieur. De cette position il faut regarder sous son aisselle de la seconde main afin de rentrer la tête dans la poitrine et présenter les trapèzes en premier. UKE va pousser sur la jambe qui est en arrière pour faire basculer son poids sur la jambe avant, se déséquilibrer et rouler sur son épaule en formant une diagonale dans son dos (de l’épaule droite vers la hanche gauche si la chute s’effectue à droite). Pour ne pas atterrir sur les talons, UKE doit tendre les jambes (pieds en pointes) et les écarter en ciseaux afin de retomber sur le côté. Avec un peu de vitesse et les jambes semi-fléchies, bien raides au moment de l’impact UKE se relèvera. Lors d’une projection, UKE ne pourra le faire, dans ce cas la chute sera beaucoup plus lourde. En frappant le sol à l’aide de la main (paume ferme sur le tatami), l’onde de choc se répandant dans tout le corps vient vibrer au contact avec la main et empêcher de se blesser.

Mae-ukemi chute enlevée relevée

 

Mae-ukemi chute enlevée bloquée

Les grades

Le débutant est 6e Kyû avec une ceinture blanche, puis 5e Kyû en jaune, 4e Kyû orange, 3e Kyû vert, 2e Kyû bleu, 1er Kyû marron, puis le JUDOKA devient 1er DAN reconnaissable par sa ceinture Noire, puis 2e DAN, 3e DAN, 4e DAN, 5e DAN, puis le JUDOKA accède au 6e DAN il possède alors une ceinture rouge et blanche, s’en suit le 7e DAN, le 8e DAN et le 9e DAN se distingue par la ceinture rouge, puis le 10e DAN…
Notez que le vénérable Jigoro KANO, fondateur du JUDO restera l’unique 12e DAN de JUDO (Shihan-dan).

En japonais :
6e Kyû : Rock-kyû
5e Kyû : Go-kyû
4e Kyû : Yon-kyû
3e Kyû : San-kyû (de rien !)
2e Kyû : Ni-kyû
1er Kyû : Ik-kyû

Les DAN :
1er Dan : Sho-dan
2e Dan : Ni-dan
3e Dan : San-dan
4e Dan : Yon-dan
5e Dan : Go-dan
6e Dan : Roku-dan
7e Dan : Shichi-dan
8e Dan : Hachi-dan
9e Dan : Ku-dan
10e Dan : Jû-dan

Nouer sa ceinture

Dans un premier temps, il faut croiser le JUDOGI afin d’obtenir un impeccable Y sur la poitrine, ensuite saisir la ceinture par son centre et la poser sous son nombril à l’aide des deux pouces.
Etirez la ceinture jusque dans le dos et croisez-la au milieu des lombaires pour revenir devant-vous avec la même longueur de chaque côté.
Croiser le bout de ceinture de droite en premier sur le ventre et le gauche par dessus, puis repasser ce dernier sous le cumul de ceinture et le ramener sur le dessus.
Pour finir le bout qui est en votre main gauche se replie de l’autre côté, le bout que l’on vient de passer sous le cumul et qui est à droite passe ensuite par dessus pour enfin repasser dessous et se placer à gauche. Il suffit maintenant que vous avez réussi cet exploit de tirer sur les deux bouts afin de nouer la ceinture (bon courage !!).

Judogi

Le judo se pratique avec un Kimono nommé JUDOGI ou KEIKOGI.
Il est composé d’une veste et d’un pantalon blanc et d’une ceinture nommée OBI pour nouer le tout.
La ceinture est le signe distinctif entre les différents JUDOKA, elle indique par sa couleur le niveau de celui qui la porte.

SENSEI & SHUMEN

Le DOJO est régi par des lois, lorsque l’on entre dans son enceinte, et en posant les pieds sur le TATAMI, le JUDOKA salut, RITSU-REI.
Avant de commencer tout enseignement, et après l’avoir fait, tous les JUDOKA se placent sur la même ligne par niveau de ceinture du plus haut gradé au moins gradé, en face du JOSEKI (juges, enseignants). Au signal du plus haut gradé, SEIZA (ordre de se mettre à genoux), tous ensemble laissent glisser la jambe gauche au sol, se posent
sur le genou 1 seconde puis descendent l’autre jambe pour se retrouver sur les deux genoux, orteils crochetés au sol, les JUDOKA font ensuite glisser leurs orteils au sol et s’asseyent sur leurs talons, en posant une main après l’autre sur les cuisses doigts vers l’intérieur.
Lorsque le SENSEI ou un haut gradé signale le salut, la main gauche glisse ensuite de la cuisse pour se placer sur le TATAMI dans la même inclinaison qu’elle était posée au préalable.
S’en suit la main droite ; les deux mains forment alors un triangle équilatéral entre les pouces et les index.
Les JUDOKA inclinent le tronc vers leurs mains pendant 2 secondes avant de se redresser tous ensemble.
 Les JUDOKA doivent saluer 3 fois, au début du cours le premier salut se dirige vers le SHUMEN, O-SHUMEN-NI-REI (ce qui est plus grand que nous, le fondateur maître KANO ainsi que le KODOKAN, DOJO japonais).
Le second salut se fait pour le SENSEI, O-SENSEI-NI-REI (professeur, maître), puis le dernier O-TAGA-NI-REI (entre nous, les JUDOKA saluent l’ensemble des participants).
Une fois le salut effectué les JUDOKA se relèvent ensemble ; sous l’ordre du haut gradé, KILITSU (relevez-vous) ; à l’inverse qu’ils se sont assis (droite gauche), et se positionnent en SHIZEN-HONTAI, position naturelle jambes écartées, en écartant la jambe gauche.

Dojo

le « DOJO » endroit où l’on pratique les arts martiaux : Judo, Aïkido, Karaté, Kendo, Iaido…

Le dojo (道場, dōjō?) est le lieu consacré à la pratique des budō ou à la méditation bouddhiste zen.
Littéralement en japonais, dō signifie la voie (c’est le même caractère que letao chinois), le dōjō est le lieu où l’on étudie/cherche la voie.
Historiquement le dojo était la salle du temple religieux. Ces grandes salles ont aussi été utilisées par la suite pour l’enseignement des arts martiaux. Dans le cas du dojo où l’on étudie les arts martiaux comme dans le cas des dojos servant de centre de méditation bouddhiste, des règles strictes sont instituées. Le dojo est un lieu où l’on progresse. Cette progression est obligatoirement supervisée et contrôlée par un maître. 

Les 4 bases d’un DOJO
 Traditionnellement, le dojo obéit à des règles concernant son orientation. Le côté honorifique, dit kamiza (上座?, lit. le côté élevé) est situé face au Sud. Le kamiza (également nommé Shomen ou Joseki) est le plus souvent décoré d’une calligraphie, de sabres, d’un portrait ou de tout autre objet symbolique de la discipline enseignée. L’enseignant s’assied dos au kamiza. C’est aussi de ce côté qu’est placé un invité de marque. Le mur d’en face est le shimoza (下座?, lit. côté bas), où sont assis les élèves. Ceux-ci sont rangés selon un ordre coutumier, qui mélange souvent le grade et l’ancienneté dans la pratique de la discipline ou dans le dojo. Les élèves les plus anciens sont à la gauche de l’enseignant (à l’Est, donc), les débutants à l’Ouest. C’est également à l’Ouest que sont placés les visiteurs éventuels, tandis que les assistants de l’enseignant s’asseyent dos au côté Est de la salle.
Cette orientation a une signification symbolique. Assis face au Sud, l’enseignant reçoit en plein la lumière du soleil, qui est la connaissance qu’il doit transmettre. Les élèves, eux, ne peuvent voir cette lumière qu’au travers de la réflexion qu’en offre l’enseignant, qui se doit donc d’être le miroir le plus fidèle possible. Les pratiquants anciens sont du côté du soleil levant : de par leur ancienneté, ils commencent à comprendre les principes essentiels de leur discipline, alors que les débutants sont encore dans l’ombre.

Le placement des invités du côté des débutants est également un héritage historique. Quand il existait de nombreuses écoles concurrentes, mettre les invités du côté des débutants et loin des anciens rendait difficile aux éventuels espions envoyés par les autres écoles de voir les techniques particulières à ce dojo (toutes les techniques étant alors réputées secrètes).

Un lieu et place est déterminé, selon l’individu qui vient au DOJO.
Le KAMIZA est la place d’honneur réservée au SHUMEN et aux invités de marques.
En face, le SHIMOZA est la place des spectateurs, ainsi que le lieu d’où les plus haut gradés se placent.
Le JOSEKI est la place des juges et enseignant.
En face le SHIMOZEKI est la place des élèves par ordre décroissant depuis le SHIMOZA vers le KAMIZA.

Aujourd’hui, au Japon comme en France, ce sont avant tout des considérations pratiques qui règlent l’orientation du dojo (configuration du bâtiment), et les règles traditionnelles de placement des élèves sont inégalement appliquées selon les disciplines et les enseignants. Ainsi, certains enseignants considèrent que le placement hiérarchique renforce la fierté (l’ego) et doit être évité ; d’autres estiment que le pratiquant doit connaître sa juste place dans le dojo et donc respecter le placement.

Za-Rei

Au JUDO, le salut s’effectue au sol au début et à la fin du cours
(voir la rubrique SHUMEN).
La position de salut au sol, ZA-REI, est également utilisée avant de débuter un travail au sol, souvent effectué lors des entraînements, les partenaires se saluent alors face à face au sol avant et après le travail.

Ritsu-Rei

Le respect à l’asiatique
Voici le fondement même de la bienveillance, le salut est la preuve du respect donc de la volonté de bien faire et de façon à ce que le profit soit mutuel.
Il n’existe aucun combat sans ce salut, il ne peut y avoir de cours du SENSEI, sans cette preuve de respect de tous ses élèves. C’est la preuve de la non contestation de tous face au SENSEI (professeur).
C’est également une méthode pour unir les forces de chaque individu dans une même voie.
Tout entraînement de JUDO commence et s’arrête par le salut, à chaque changement de partenaire, le DOJO lui même est honoré par ce salut ainsi que le Fondateur maître KANO.
Il faut considérer le respect autrement, ici c’est la preuve que l’individu ne cherche plus à croiser le regard de son interlocuteur mais au contraire baisser les yeux démontre la sincérité et l’honneur. Beaucoup d’incompréhension se passe à travers un regard, baisser la tête en quittant des yeux son partenaire est la preuve de la totale confiance.
Il en va de même lors de compétitions de JUDO, les adversaires se saluent, puisqu’il s’agit de rencontres afin
de déterminer les forces de chacun. N’oublions pas qu’il est ici question d’Arts de guerre, aussi prouver son respect face à son adversaire est primordial afin que le combat soit compris comme une lutte et non comme un duel.

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